Edouard Elias témoigne des crises sociales et humanitaires à travers le monde : guerres, exodes, répression, pauvreté.
Autant préoccupé par le récit recueilli auprès du sujet que par sa perception par le public, il explore tous les procédés lui permettant de créer un lien autre que simplement informatif autour de ses histoires.
Sa photographie évolue, au départ concentrée sur une pratique « news » lors du conflit syrien ou il a suivi les différentes offensives rebelles sur le front opposé à l’armée de Bachar El Assad. Capturé par l’Etat Islamique pendant son quatrième reportage, il sera retenu 11 mois en otage. Il couvre ensuite pour les plus grands médias nationaux différents lieux de crise et de combats, comme une immersion auprès des sauvetages de réfugiés en Mediterranee, la fuite de populations civiles autour du lac tchad lors des exactions de Boko Haram, l’hopital du docteur Mukwege, prix nobel de la paix 2018 en république Démocratique du Congo, les centres éducatifs fermés pour jeunes délinquants en france ou encore dernièrement un travail sur deux tranchées ennemies, face à face, dans le Dombass, à l’est de l’ukraine.
Son approche se dirige ensuite vers une méthodologie plus lente, où l’intimité avec son sujet créée une pratique immersive de sa photographie, au plus proche des histoires afin de ne pas témoigner seulement d’un contexte mais d’émotions. Depuis 2016 il collabore avec Fanny Boucher, maitre d’art en heliogravure. Ainsi, munis de presses taille-douce, ils sillonnent la France autour de projets éducatifs auprès des jeunes générations.
Exhibitions :
Ses images ont étés exposées entre autre au Centre National des Arts & Métiers, à la Mairie de Paris, au site du Pont du Gard, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, au festival des libértés à Bruxelles, au Musée National de Chine à Pékin dans le cadre de l’exposition Wonderlab de Heart & crafts. Elles ont également étés accueillies à la galerie Polka Paris, au Grand Palais lors du Salon du livre rare et de l’objet d’art, àl’évènement Homo Faber de la Fondation Michelangelo à Venise ainsi que à la London Craft Week en collaboration avec l’atelier Hélio’g depuis 2016. Son travail sur la Legion etrangere ainsi que son sujet sur la guerre de tranchées en ukraine ont étés acquis par le musée national des armées des invalides pour leur fond photographique.
Awards :
Edouard a reçu pour son travail le Prix visa d’or Remi Ochlik à VISA POUR L’IMAGE, le prix Sergent Vermeille, a été reçu au World Press Photo Masterclass, sélectionné trois fois au prix Bayeux Calvados des correspondants de guerre.