Et si c’était nous
Du 5 juillet au 1er septembre 2017
Photos d’Édouard Elias et Giancarlo Ceraudo
Exposition organisée en collaboration
avec la commissaire d’exposition Aline Arlettaz.
Des portraits puissants qui font appel à la conscience de chacun.
Les routes migratoires vers l’Europe se ferment les unes après les autres.
Une seule voie reste « ouverte » : la plus dangereuse, la plus longue, celle de la Méditerranée centrale.
Les migrants embarquent sur les plages de Libye, parfois d’Égypte, espérant rejoindre l’Italie.
Selon l’Office international pour les migrations, 4.220 personnes se sont noyées au cours de l’année 2016, un chiffre jamais atteint jusqu’ici. Le « Mare nostrum », berceau de notre civilisation occidentale, devient un cimetière marin. L’exposition « Et si c’était nous » raconte, dans une première séquence orchestrée par le photographe français d’ascendance italienne, Edouard Elias, le sauvetage en mer de ces migrants au large des côtes libyennes.
Dans une seconde séquence, le photographe italien Giancarlo Ceraudo nous emmène sur les terres de Calabre où les migrants, survivants de ce voyage, sont parqués sous des tentes et essayent d’organiser leur quotidien, dans l’attente de savoir si leur demande d’asile sera acceptée ou si, au contraire, ils devront retourner d’où ils viennent.