Panzi


République Démocratique du Congo

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Depuis quinze ans le viol est une arme de guerre, le corps des femmes un champ de bataille. Des bandes armées détruisent les populations pour mieux exploiter les richesses minières du Kivu, comme le coltan, l’or, les diamants. Ceux qui ne fuient pas se soumettent aux bourreaux. Ici, on viole et on pille, en silence. De plus en plus de ces crimes sexuels d’une extrême violence sont perpétrés sur des fillettes, des bébés. Des attaques ciblées pour anéantir la fertilité des futures mères, don sacré en Afrique noire.
À Bukavu, dans son hôpital de Panzi, le docteur Denis Mukwege, gynécologue obstétricien, répare le corps mutilé des victimes. Et leur sauve la vie. Parfois rejetées par leur mari, enceintes de leurs agresseurs, elles commencent une nouvelle existence. Plus qu’un hôpital, Panzi est un refuge, un village pour ces survivantes qui se remettent debout aux côtés d’assistantes sociales, de psychologues. Elle guérissent aussi aussi par la parole, le chant, la prière. Ensemble. Le docteur Denis Mukwege, prix Sakharov 2014 pour la liberté de penser, réclame qu’un tribunal pénal international juge ces crimes contre l’humanité. Cible de plusieurs attentats, il vit aujourd’hui reclus dans son hôpital, derrière des barbelés, protégé par des gardes armés. Plus de 40 000 femmes ont été « reconstruites » à Panzi.