Syrian civil war

 

Syria, Aleppo

The Syrian Revolution begins in 2011, following on what was called the Arab Spring by demonstrations against Bachar El Assad’s bassist regime. Protests will be repressed by using bloody method, engendering a revolutionary armed movement supported by the main Sunni protagonists in the region. Summer 2012. The rebels fighting against the regime of Bashar el Assad are progressing in the streets of Aleppo. Civilians try to escape or to protect themselves from the bombings. Human cost is heavy, both for combatants and for populations.

Winter 2013, The war in Syria bogged down. The rebel offensive in the city of Aleppo will not reach the conquest targets of the city, then moving the conflict to Damascus, the capital. The cold paralyzing the area, makes life difficult in Syria. Refugees try to make their lives less difficult by setting up camps at the border. The olive trees, symbol of the northern region, are cut for wood. Some schools open, so as not to leave civilian children without education.

At the same time, the rebels continue their actions against government forces. The explosives are recovered, the abandoned vehicles are repaired. The resourcefulness makes it possible to recycle everything that could serve the war effort. In the east of the city of Al-Bab ( The Gate ) , the Syrian rebels are targeting the Kweriss air base. Its importance is strategic, helicopters support the Aleppo forces and a large stock of ammunition is stored there. The struggles to conquer the base are rough, each centimeter hard-earned.

Guerre civile syrienne

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La guerre civile syrienne — ou révolution syrienne — est un conflit armé en cours depuis 2011 en Syrie. Elle débute dans le contexte du Printemps arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime baasiste dirigé par le président Bachar el-Assad. Réprimé brutalement par le régime, le mouvement de contestation se transforme peu à peu en une rébellion armée.

De nombreux belligérants participent au conflit qui connaît plusieurs phases. La majeure partie des premiers groupes insurgés se structurent autour de l’Armée syrienne libre (ASL), qui est fondée en juillet 2011. L’opposition politique en exil forme quant à elle le Conseil national syrien (CNS) en septembre 2011 puis la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution (CNFOR) en novembre 2012. En 2012 et 2013, les rebelles s’emparent de la majeure partie du nord et de l’est de la Syrie, mais le régime de Bachar el-Assad résiste dans le sud et l’ouest du pays. L’opposition obtient des financements et des armes de la part de la Turquie, de l’Arabie saoudite, du Qatar, de la Jordanie, des États-Unis et de la France. Mais l’ASL est progressivement supplantée dans plusieurs régions par des groupes islamistes sunnites ou salafistes, comme Ahrar al-Cham ou Jaych al-Islam, ou encore par des groupes salafistes djihadistes, comme le Front al-Nosra, reconnu en 2013 comme la branche syrienne d’al-Qaïda. 

Le régime syrien est quant à lui soutenu indéfectiblement par l’Iran, qui lui fournit des financements pour contourner les sanctions internationales et qui dépêche dès le début du conflit des officiers du Corps des Gardiens de la révolution islamique et des dizaines de milices islamistes chiites venues du Liban, d’Irak ou d’Afghanistan, comme le Hezbollah, l’Organisation Badr ou la Division des Fatimides. 

En 2012, un autre acteur, le Parti de l’union démocratique (PYD), aile syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), prend avec sa branche armée, les Unités de protection du peuple (YPG), le contrôle des régions kurdes, au nord de la Syrie.

Le rapport des forces en présence est bouleversé par l’apparition en Syrie de l’organisation salafiste djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL) — rebaptisé ensuite État islamique (EI) — qui en 2014 entre en conflit contre tous les autres belligérants, s’empare de l’est de la Syrie, ainsi que du nord-ouest de l’Irak, et proclame la restauration du califat. 

En septembre 2014, menée par les États-Unis, une coalition internationale formée contre l’État islamique commence à mener des bombardements en Syrie et décide d’appuyer les YPG. Forts du soutien américain, les Kurdes remportent une première victoire à Kobané en janvier 2015, forment en octobre 2015 une alliance avec des groupes arabes qui prend le nom de Forces démocratiques syriennes (FDS), et lancent une campagne contre les djihadistes qui aboutit en octobre 2017 à la chute de Raqqa, la « capitale » syrienne de l’EI. 

De son côté, la Russie entre dans le conflit syrien en septembre 2015 en intervenant militairement pour soutenir le régime syrien. Cette intervention redonne l’avantage au camp loyaliste : l’armée syrienne et ses alliés remportent des victoires décisives à Alep en décembre 2016, à Homs en mai 2017, à Deir ez-Zor en novembre 2017, dans la Ghouta en mai 2018 et à Deraa en juillet 2018.

En se prolongeant dans le temps, le conflit syrien est devenu à la fois une guerre civile, une guerre confessionnelle et une guerre par procuration. Depuis mars 2011, le conflit a fait autour de 500 000 morts d’après les estimations de diverses ONG. Des attaques à l’arme chimique et de nombreux massacres, crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont été commis.

La moitié de la population est déplacée pendant le conflit, et cinq à six millions de Syriens ont fui le pays, soit le quart de la population.

Le Dombass dans l’objectif d’Édouard Elias

Depuis novembre 2017, Edouard Elias photographie la région du Donbass, en proie à un violent conflit qui oppose l’armée ukrainienne aux troupes séparatistes pro-russes. Sur ce front de l’est se déroule une guerre de tranchées qui a fait plus de 10 000 morts et 25 000 blessés depuis 2014 et la révolution de Maïdan.

https://www.arte.tv/fr/videos/082316-000-A/le-donbass-dans-l-objectif-d-edouard-elias/

Février 2018, province séparatiste autoproclamée de Donetsk, une position des forces séparatistes pour se protéger des bombardements de l’armée Ukrainienne, situées à environ 100 mètres de l’autre côté du No Man’s Land. ( Edouard Elias )

Dombass, une guerre de tranchées

Ce reportage a été réalisé entre juillet 2017 et février 2018.

Les deux camps (Ukrainien & Séparatiste) sont photographiés afin de témoigner au mieux des conditions de vie des soldats, sans jugement ou prise de partie, les positions des miliaires se font face avec un écart au plus faible de 150 mètres.
Depuis 2014, le Dombass, région de l’est ukrainien est désormais coupé du pays par une
ligne de front. D’un coté, l’Ukraine indépendante, de l’autre, deux provinces séparatistes :
Luhansk & Donetsk qui partagent leur frontière Est avec la Russie, seule à reconnaitre
leur légitimité. Parallèlement à cette crise, la Crimée est annexée par la Russie.
Depuis le début du conflit 10 000 personnes sont mortes et 25 000 ont été blessées.

Initialement, cette guerre s’est déroulée sous des fronts mouvants, entre mai et juin 2014,
les forces ukrainiennes reprennent les territoires ou s’est développée une insurrection
armée contestant le mouvement «Maidan» mais stoppée net par une importante
résistance à l’est où la Russie est accusée de soutenir militairement les insurgés.
Le 5 septembre 2014, un accord est signé à Minsk pour faire cesser la guerre mais il n’est
pas respecté.

En 2015, cette fois ci, ce sont les séparatistes qui lancent l’offensive et progressent
jusqu’à la signature d’un nouvel accord de Minsk 2, en février 2015.
Depuis, les fronts n’évoluent pas ou très peu. Les hommes se sont enterrés et sont pris
dans une véritable guerre de position, sous le feu de l’artillerie et de combats sporadiques.
S’installe un climat d’attente qui est le plus redouté chez les militaires ou les conscrits,
celui de l’impuissance face aux canons, qui tirent souvent depuis quelques dizaines de
kilomètres derrière les lignes, de la présence quasi constante de tireurs embusqués, tuant
dès qu’un soldat s’expose.
Des deux cotés, les conditions de vie sont les mêmes. Les visages se ressemblent,
l’attente est interminable, la terre est retournée, tout objet est transformé pour servir d’abri
ou de protection.
Ils se battent dans les champs, les villes, les forets et les routes, ils ont entre 18 et 40 ans
et sont victimes de l’absurdité de la guerre, de ses conséquences irrémédiables sur leur
vie et celles de leur prochains. Ce conflit présente des caractéristiques militaires nous
rappelant la première guerre mondiale, 100 ans après, un discours puisant dans la
seconde, 70 ans plus tard, et qui se déroule encore malheureusement aujourd’hui.

Dombass, trench warfare

2014-2018, Dombass, une guerre des tranchées
Ce reportage a été réalisé entre juillet 2017 et février 2018.

Les deux camps (Ukrainien & Séparatiste) sont photographiés afin de témoigner au mieux des conditions de vie des soldats, sans jugement ou prise de partie, les positions des miliaires se font face avec un écart au plus faible de 150 mètres.
Depuis 2014, le Dombass, région de l’est ukrainien est désormais coupé du pays par une
ligne de front. D’un coté, l’Ukraine indépendante, de l’autre, deux provinces séparatistes :
Luhansk & Donetsk qui partagent leur frontière Est avec la Russie, seule à reconnaitre
leur légitimité. Parallèlement à cette crise, la Crimée est annexée par la Russie.
Depuis le début du conflit 10 000 personnes sont mortes et 25 000 ont été blessées.

Initialement, cette guerre s’est déroulée sous des fronts mouvants, entre mai et juin 2014,
les forces ukrainiennes reprennent les territoires ou s’est développée une insurrection
armée contestant le mouvement «Maidan» mais stoppée net par une importante
résistance à l’est où la Russie est accusée de soutenir militairement les insurgés.
Le 5 septembre 2014, un accord est signé à Minsk pour faire cesser la guerre mais il n’est
pas respecté.

En 2015, cette fois ci, ce sont les séparatistes qui lancent l’offensive et progressent
jusqu’à la signature d’un nouvel accord de Minsk 2, en février 2015.
Depuis, les fronts n’évoluent pas ou très peu. Les hommes se sont enterrés et sont pris
dans une véritable guerre de position, sous le feu de l’artillerie et de combats sporadiques.
S’installe un climat d’attente qui est le plus redouté chez les militaires ou les conscrits,
celui de l’impuissance face aux canons, qui tirent souvent depuis quelques dizaines de
kilomètres derrière les lignes, de la présence quasi constante de tireurs embusqués, tuant
dès qu’un soldat s’expose.
Des deux cotés, les conditions de vie sont les mêmes. Les visages se ressemblent,
l’attente est interminable, la terre est retournée, tout objet est transformé pour servir d’abri
ou de protection.
Ils se battent dans les champs, les villes, les forets et les routes, ils ont entre 18 et 40 ans
et sont victimes de l’absurdité de la guerre, de ses conséquences irrémédiables sur leur
vie et celles de leur prochains. Ce conflit présente des caractéristiques militaires nous
rappelant la première guerre mondiale, 100 ans après, un discours puisant dans la
seconde, 70 ans plus tard, et qui se déroule encore malheureusement aujourd’hui.

Publication VSD

Publication dans le dernier VSD de mon sujet dans le Dombass Complet, d’une part le côté ukrainien, de l’autre les forces séparatistes de Donetsk.

Dans le dernier VSD

Publication dans le dernier VSD de mon sujet dans le Dombass Complet, d’une part le côté ukrainien, de l’autre les forces séparatistes de Donetsk.

Le coffret « Puit 77 »

Le coffret Wombat hors série édition spéciale EDOUARD ÉLIAS contient :
– Deux tirages photographiques numérotés de Edouard Élias, format 18 x 24cm sur papier d’art Hahnemühle,
– Puit 77, un portfolio composé de 10 images du photographe.
– Edition limitée à 250 exemplaires.

Le coffret “Puit 77” avec Edouard Elias